Qom (A.P.Hawzah) -Sa Sainteté a souligné que Sayyida Zaynab possédait un savoir divin, non acquis par l’éducation formelle humaine, mais directement hérité des Ahlul-Bayt (as), le considérant comme une bénédiction de la Prophétie et de l’Imamat.

Le point central de son discours a été l’analyse profonde du sermon de Sayyida Zaynab (as) à Koufa. L’Ayatollah a expliqué que ce discours n’était pas uniquement une expression de deuil face à la tragédie, mais une dénonciation théologique percutante contre l’idéologie déviante du déterminisme. Face à la provocation d’Ubayd Allah ibn Ziyad qui attribuait le martyre de l’Imam Hussein (as) à la volonté divine, la réponse immortelle de Sayyida Zaynab : « Je n’ai vu que beauté », a été décryptée comme la reconnaissance de la beauté des décrets divins, tout en rejetant la responsabilité des meurtriers. Elle a ainsi réfuté le principe du déterminisme promu par les Omeyyades, affirmant le principe fondamental du libre arbitre et de la responsabilité humaine.

L’Ayatollah Javadi Amoli a conclu en expliquant que la doctrine du déterminisme fut stratégiquement encouragée par les souverains omeyyades puis abbassides pour justifier leurs injustices et consolider leur pouvoir, en imputant tous les événements à un décret inéluctable. Cependant, les Ahlul-Bayt (as), et notamment Sayyida Zaynab (as) au sommet de son épreuve, ont maintenu la position théologique selon laquelle l’humanité est libre et redevable de ses actes devant Dieu et la société, une question considérée comme l’un des débats scientifiques et théologiques les plus complexes.